Genre : Young Adult, jeunesse, fantastique
Édition : Lumen
Pages : 492
Prix : 15 € (broché) 9,99 € ( numérique )
Date de parution : 26 janvier 2017
Résumé :
« Fervente lectrice, passionnée d’escrime, Gianna a perdu sa mère à l’âge de quatre ans. Elle visite pour la première fois l’Athenæum, l’une des plus anciennes bibliothèques de Boston, accompagnée de ses deux meilleurs amis, quand elle remarque le comportement étrange d’un mystérieux jeune homme. L’inconnu finit même par se volatiliser presque sous ses yeux, penché sur un volume des Plus Belles Bibliothèques du monde. Lorsque Gia s’approche à son tour de l’ouvrage, elle se retrouve transportée de l’autre côté du globe, à Paris, dans une magnifique salle de lecture dont une bête menaçante arpente les rayons, comme elle ne tarde pas à le réaliser avec un frisson…
La jeune fille vient de mettre le doigt dans un terrible engrenage : une poignée de bibliothèques anciennes mène en effet vers un monde où magiciens, sorcières et créatures surnaturelles s’affrontent depuis des siècles pour éviter que le peuple des hommes ne découvre leur existence. Gia apprend qu’elle est l’une des Sentinelles chargées de protéger cette société secrète. Pire encore, qu’elle est la fille de deux de ces guerriers d’exception – une union interdite – et que sa naissance n’est autre que le présage de la fin du monde. Une malédiction qui lui interdit absolument de se rapprocher d’Arik, l’inconnu aux yeux noirs de l’Athenæum… »
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Mon avis
A vrai dire, cette saga ne me tentait pas vraiment, je la voyais un peu partout et je n’avais jamais vraiment sauté le pas. MAIS c’était sans compter sur mon amie, qui me l’a donné ! Alors j’ai sauté sur l’occasion et vous savez quoi ? J’ai bien fait, ce premier tome est vraiment bien, et je vais sans hésiter acheter le deuxième !
L’univers m’a énormément fait penser à celui des « Gardiens des citées perdues », et étant donné tout l’amour que j’ai pour cette saga, « La voleuse de secrets » m’a forcément plu. Cette histoire de globe m’a un peu laissé confuse au début, j’avais du mal à tout saisir, les éléments, les personnages, les lieux… mais en avançant dans ma lecture, le brouillard c’est dissipé et j’ai réussi à m’y retrouver. L’auteur nous emmène vraiment ailleurs, et sont écriture est très simple, sans prise de tête.
Je ne te laisserai jamais te perdre.
J’ai bien aimé le personnage principal, Gianna, même si parfois j’ai trouvé qu’elle manqué de maturité. Elle m’a donc faite lever les yeux au ciel à plusieurs reprises. Elle n’évolue pas beaucoup entre le début et la fin du livre et c’est dommage. N’empêche, j’aurais bien voulu être à sa place ! Sa vie est pleine de rebondissements, les créatures et les pouvoirs, c’est quand même assez dingue, disons le ! Et puis, qui, en tant que lecteur, n’aimerai pas voyager dans les bibliothèques du monde entier avec autant de facilité ? Cependant, j’ai moyennement aimé le triangle amoureux qui se forme au fil des pages, je n’ai pas trouvé ça très intéressant, en plus de toutes les informations et les détails que l’on devait garder en tête, c’était de trop ! Arik m’a beaucoup plu, il est assez simple et indépendant malgré son manque de confiance en lui, mais les autres personnages sont tout autant attachants.
On ne perd que ce que l’on décide de perdre.
Malgré tout, j’ai trouvé quelques bémols. Dans les moments d’action, l’auteur passe trop vite d’une étape à l’autre. Il suffit que l’on saute trois lignes et nous sommes perdus, car on est déjà passé à autre chose. Les actions s’empilent les unes sur les autres, donc j’ai eu l’impression qu’il y avait un vrai manque de fluidité. Aussi, le début du roman est très rapide, bâclé, si j’ose dire. En dix pages, nous sommes plongé directement dans le vif du sujet, c’est assez frustrant et ça rend les choses pas très naturelles. Il y a quelques moments qui auraient pu être mieux traité, dans le sens où des informations importantes sont dites d’un coup, ça nous tombe dessus et directement après on passe à autre chose, sans qu’on ai eu le temps de souffler.
Mots en écho 